C’est une des premières recettes que j’ai véganisées. Avec le temps, je n’ai cessé d’améliorer ma version de ce plat italien qui est pour moi le summum de la comfort food. Beaucoup de personnes ont du mal à apprécier les aubergines. Il faut dire que c’est un légume qui ne pardonne rien : si elles sont mal cuites ou mal cuisinées, elles peuvent vraiment être immangeables et nous laisser un mauvais souvenir.

Si vous voulez vous réconcilier avec ce légume merveilleux ou que vous êtes déjà fana d’aubergine, c’est la recette qu’il vous faut.

Il est de ces saveurs qu’on n’identifie pas du premier coup mais qui conditionnent nos souvenirs. Le bouchon de rhum dans les crêpes de ma grand-mère Germaine et de ma mère en est l’exemple parfait. Pour moi, ce n’est même pas le goût du rhum, c’est le goût des crêpes. 

Toute la saveur de mon enfance dans une famille bretonne où les crêpes étaient au menu toute l’année. Pour cette recette, j’avais envie d’une saveur un peu plus intense, un peu plus envoûtante et gourmande. L’association avec les épices chaudes du pain d’épice est divine.

Les pommes de terre et le fromage, c’est l’alliance réconfortante par excellence et on ne peut pas dire qu’en France, nous manquons de recettes qui lui fassent honneur. Ici, je vous propose une version au four et végétale inspirée de la fameuse truffade auvergnate.

Les carottes sont sous-estimées ! Cette délicieuse crème douce et parfumée vous en donnera la preuve : ce légume mérite qu’on lui donne plus souvent la place centrale dans nos recettes. Vous découvrirez aussi que la carotte a une saveur extrêmement régressive.

Est-ce que c’est LA recette parfaite pour un brunch maison digne d’un restaurant branché ? Tout à fait ! Du crousti, du fondant, des saveurs douces et acidulées. Attention, ces gaufres pourraient bien détrôner votre recette préférée !